Le pass sanitaire vers le pass vaccinal jusqu’à l’été 2022 ?

« Le combat des libertés publiques est un combat où il faut accepter d’emblée d’être minoritaire »

Comment ne pas être dans tous ses états quand on voit qu’il n’y a plus du tout de date pour la fin du Pass sanitaire ?

On pensait que c’était le 15 novembre mais point du tout. On va en parler avec le Sénateur Loïc Hervé mais auparavant nous allons écouter les princes qui nous gouvernent parce qu’ils ont des choses à nous dire comme toujours et nous allons les écouter comme souvent.

Et oui, aujourd’hui on a besoin de passeport pour voyager, on a besoin de pass pour aller dans tel ou tel endroit et depuis quelque temps ce virus au goût étrange venu d’ailleurs est venu nous occuper au vrai sens du terme avec le pass sanitaire. Et le pass sanitaire était prévu pour être éphémère en tout cas provisoire. Mais vous allez voir et c’est ça qui est formidable le provisoire dure.

Voilà ce que disait Oliver Veran Ministre de la santé fin aout 2021 : « ce pass vous savez ne peut être prolongé au-delà du 15 novembre sans quoi il nous faudrait un nouveau texte de loi qui serait à nouveau débattu au parlement, je ne dis pas que ça ne peut pas arriver, ça pourrait arriver si le Covid ne disparaissait pas de nos vies dans les 3 prochains mois. » 

Et Gabriel Attal d’ajouter : « il y a une réflexion, Il y a un travail qui est fait il y a un texte de loi qui sera présenté. Il y a un calendrier qui sera évidemment présenté parce que ça sera temporaire c’est une mesure temporaire et je ne peux pas vous dire aujourd’hui jusqu’à quand cette possibilité d’y recourir sera prolongée c’est une dimension qu’on intègre qu’il peutêtre prolongé jusqu’à l’été 2022. »

Sénateur loïc Hervé « Je m’oppose au pass sanitaire parce que le sujet des libertés publiques des libertés individuelles c’est une forme d’obsession chez moi et l’idée même que des agents de sécurité privés aient à contrôler votre état de santé pour accéder à un lieu de la vie quotidienne, rien que ça, (…) je pense que dans notre histoire contemporaine c’est quelque chose qui est extrêmement attentatoire aux liberté publiques »

Il faut arrêter de mettre la population française sous un contrôle social qui n’est pas acceptable. Après qu’elle sera la bonne raison pour arrêter ? Quand est-ce qu’on va arrêter ce truc là ?

Un certain nombre d’entre nous se posent la question et on est vraiment pas si minoritaire que cela, de savoir si ce n’est pas plus politique que sanitaire ?

Loïc Hervé : « Ecoutez ! Dans le mot pass sanitaire, il y a le mot sanitaire. Que l’on prouve aux parlementaires quel est l’intérêt, l’utilité de ce passe ? On a prouvé que la contamination était possible entre vaccinés donc la dimension sanitaire, et moi qui suit bon élève vacciné je me suis plié aux règles sanitaires. Je ne m’y accommode pas mais ma foi je l’utilise. Mais s’il n’a plus d’utilité sanitaire à quoi sert-il ? A quoi sert-il aujourd’hui ?

André Berkoff : « C’est un état de surveillance qu’on le veuille ou pas. En plus, vous le savez, il y a des secteurs entiers qui ne demandent pas le passe sanitaire, métro, etc.. »

Et si la ligne était la question de la santé publique alors effectivement on aurait généralisé la chose. Alors moi je ne suis pas favorable à cela. Il faut plutôt supprimer le pass sanitaire partout où le limiter vraiment dans des cas très précis comme des vols internationaux. Mais en revanche pour la vie quotidienne ça pose une vraie difficulté et ce qui me frappe c’est l’accoutumance. On s’habitue à ça. Et quand on s’habitue à une atteinte à notre liberté individuelle et bien qu’est-ce qu’on acceptera demain de plus ? C’est la question. Et vous savez au sénat on va devoir aborder la question de l’obligation vaccinale à l’initiative de nos collègues socialistes. Le débat viendra le 13 Octobre devant le sénat et si vous cumulez vaccination obligatoire plus pass sanitaire qui devient passe vaccinale à ce moment-là on aura vraiment reculé considérablement sur les libertés publiques. Et vous savez c’est un combat d’ordre minoritaire et vous le savez très bien. Et le combat des libertés publiques est un combat où il faut accepter d’emblée d’être minoritaire. Ou du moins d’être minoritaire temporairement.

C’est vrai depuis le traité sur la servitude volontaire d’Etienne de la Boetie qui date du 16ème siècle donc tout cela n’est pas nouveau.

Retrouver l’intégralité de l’intervention d´Olivier Bercoff et du sénateur Loïc Hervé

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