« Macron décapitation, Macron explosion »

 « Macron décapitation, Macron explosion »

Jocelyne Chassard a été condamnée à trois mois de prison avec sursis pour avoir crié dans une colère sans retenue  » Macron décapitation, Macron explosion «  sans oublier toute sa clique lors d’une manifestation des gilets jaunes en septembre 2020.

L’audience à laquelle comparaissait Jocelyne Chassard a débuté au tribunal de Châlons-en-Champagne ce lundi 28 mars aux alentours de 14h30.

L’ex-documentaliste à Suippes, en conflit ouvert avec l’Éducation nationale, a été condamnée à trois mois de prison avec sursis probatoire pendant deux ans. Elle doit aussi indemniser les victimes et a interdiction d’entrer en contact avec les institutrices et de paraître à proximité de l’école Jules-Ferry de Suippes.

Deux chefs d’accusation

Jocelyne Chassard était documentaliste dans les Ardennes, puis à Suippes, commune dans laquelle elle réside. Elle a été révoquée de l’Éducation nationale.

En septembre 2020, dans une manifestation avec des gilets jaunes, elle a été filmée prononçant des mots injurieux contre Emmanuel Macron réclamant entre autres, sa« décapitation ».

Au printemps dernier, elle a rencontré par hasard des enseignantes dans un parc de Suippes auxquelles elle a demandé de faire enlever le masque aux enfants qu’elles accompagnaient.

Comparution ce 28 mars

Pour ces deux faits, Jocelyne Chassard comparait au tribunal de Châlons ce lundi 28 mars à la fois pour « menaces de mort » envers le président de la République Emmanuel Macron, et pour répondre de la plainte déposée à son encontre par les enseignantes.

Soutiens venus nombreux

Une vingtaine de soutiens étaient présents. Certaines personnes s’attendaient à voir Philippe Martinez mais le secrétaire général de la CGT n’était pas là. Il avait fait le déplacement à Châlons la semaine précédente dans l’affaire Sabine Duménil.

Sur cette photo, Jocelyne Chassard est à droite, en bleu, avec ses nombreux soutiens. Photo Stéphanie Jayet

Dans la vingtaine de soutiens présents, tous ne connaissaient pas Jocelyne Chassard personnellement, au contraire. Il y avait par exemple Fabrice, commercial à Épernay qui ne la connaît que depuis un an ; une personne souhaitant garder l’anonymat était présente en soutien au tribunal à Jocelyne Chassard parce qu’elle considère que c’est une « figure de la résistance à Reims ». Les personnes présentes étaient des « professeurs, des soignants suspendus de leurs fonctions par exemple », a résumé Andreas Pfeiffer, professeur d’allemand dans un lycée d’Épinal. Lui considère que « beaucoup de jeunes ont fait des tentatives de suicide à cause du masque, elles ont augmenté de 300 % », expose l’enseignant qui invite à prendre attache ou écouter les propos d’Isabelle Claudet, professeure et praticien hospitalier au CHU de Toulouse, au sujet des masques.

Un logo avec un message épinglé sur les vêtements

Calmes et enthousiastes sous le soleil châlonnais, les soutiens de Jocelyne Chassard ont discuté entre eux et avec les médias avant le début de l’audience. Ils étaient facilement reconnaissables à leur logo « lib’air’té » qu’ils arboraient épinglés sur leurs vestes et tee-shirts.

lunion.fr

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