Bèlè Rumba au Triple Huit : une rencontre prometteuse.

 Bèlè Rumba au Triple Huit : une rencontre prometteuse.

Les mélomanes ont désormais un rendez-vous incontournable le mardi soir au Triple Huit.

Mardi dernier c’était, avec le groupe  » Bèlè Rumba ». Le public était au rendez-vous ce soir-là, et il faut dire que l’espace est des plus accueillants, avec un grand parking surveillé. Un grand bravo à l’équipe d’accueil et de service, jeune et dynamique, qui s’est activée pour rendre la soirée agréable.

Mention spéciale également à l’ingénieur du son, qui, malgré l’absence de balance (à cause d’une ponctualité légendaire des musiciens martiniquais, à l’exception d’une infime minorité. Je n’en dirai pas plus) a su offrir une sonorité équilibrée et a même pris le soin d’interroger le public pour ajuster son travail.

Bèlè Rumba, ou Rumba Bèlè ? Un savant mélange de musiques populaires.

Le répertoire, savoureux mélange de musiques populaires cubaines et martiniquaises, est ponctué de citations jazzy. Un travail original et prometteur, qui ne demande qu’à se perfectionner.

La touche latine dominait parfois un peu trop les morceaux, au point d’occulter la dimension bèlè, pourtant symbolisée par la présence centrale du tambour Bèlè sur scène. D’ailleurs, les autres percussions mériteraient d’être mieux mises en valeur.

Le pianiste, omniprésent au piano et au chant, pourrait également apporter une touche plus martiniquaise à son jeu.

Le groupe est mené par une chanteuse flûtiste exceptionnelle. Sa maîtrise instrumentale, sa voix envoûtante et son énergie débordante font d’elle une véritable force scénique. Elle a régalé le public. Peut être un peu long sur les présentations des musiciens.

Bèlè Rumba est une idée originale, une sauce agréable, une création qui mérite encore du temps pour arriver à maturité.

Jeff Lafontaine

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