Institut Pasteur : « la protection vaccinale contre l’infection diminue pour le variant Delta. »

« Il est donc important que les personnes vaccinées continuent à respecter les gestes barrières et de porter un masque pour se protéger de l’infection et éviter de contaminer leurs proches.«  (Institut Pasteur)

Évolution Martinique vous fait la synthèse d’une étude de l’institut Pasteur mise à jour le 05 septembre 2021 sur l’épidémie avec l’évolution de la vaccination. Nous avons regardé de près les analyses sur les vaccinés et nous pensons que les autorités sanitaires ont fait pareil ? Quoiqu’il en soit cette étude de cet organe à la pointe de la lutte des maladies infectieuses mérite d’être connue au moment où le variant Delta désormais majoritaire en Martinique et pour lequel les personnes vaccinées sont bien moins protégées contre l’infection, .

Et voici en substance quatre affirmations de l’étude plutôt surprenantes.

Synthèse de l’étude ci-contre

En juin 2021, l’institut Pasteur avait étudié comment la vaccination partielle de la population française pourrait changer l’épidémiologie du Covid (SARS-CoV-2) et avait exploré les implications pour le contrôle d’un possible rebond épidémique durant l’automne du 22 septembre au 21 décembre 2021. L’institut présente une mise à jour de ce travail prenant notamment en compte les changements suivants :

• La couverture vaccinale a atteint des niveaux supérieurs aux hypothèses faites en juin ;
• Les dynamiques observées cet été ont confirmé la très haute transmissibilité du variant Delta ;

• De nouvelles données suggèrent que, même si les vaccins restent très efficaces contre les formes sévères, la protection vaccinale contre l’infection diminue pour le variant Delta.

• Le variant Delta donne lieu à des formes plus sévères.

L’institut Pasteur s’engage dans un nouveau scénario de référence, dans lequel il fait l’hypothèse que le risque d’hospitalisation augmente de 50% pour les personnes infectées par le variant Delta et que la vaccination diminue le risque d’infection de 60% pour le variant Delta (contre 80% dans l’analyse de juin).

L’institut continue à faire l’hypothèse que la vaccination réduit le risque d’hospitalisation de 95% et le risque de transmission si une personne vaccinée est infectée de 50%.

Les adultes non-vaccinés contribuent de façon importante à la pression sur l’hôpital. Il est essentiel que la couverture vaccinale chez les plus fragiles soit aussi haute que possible.

Selon l’institut Pasteur, les personnes non-vaccinées contribuent de façon disproportionnée à la transmission.

Avec le variant Delta, les personnes vaccinées sont bien moins protégées contre l’infection, même si la protection reste très élevée contre les formes graves. Par ailleurs, plus la population est vaccinée, plus la proportion de vaccinés parmi les cas augmente. Dans notre scénario de référence, on s’attend à ce qu’à peu près la moitié des infections aient lieu chez des personnes vaccinées (alors que ce groupe représente plus de 70% de la population). Il est donc important que les personnes vaccinées continuent à respecter les gestes barrières et porter un masque pour se protéger de l’infection et éviter de contaminer leurs proches. […] Alors que les confinements en 2020 ont réduit les taux de transmission de 70-80%, des réductions de 20-30% pourraient maintenant suffire pour fortement réduire l’impact sur le système de santé.

Voir l’étude dans son intégralité ?? Modélisation covid19 pasteur.fr

Cette étude de l’institut pasteur est composée de scénarii et d’hypothèses. Nous regrettons toute fois que cette étude n’ait pas évoqué l’efficacité de l’immunité par l’infection naturelle de la maladie qui sommes toutes études se révèle être la meilleure immunité ciblant l’ensemble du virus et en particuliers les voies nasales contrairement à l’immunité du vaccin ciblant uniquement la protéine S (SPIKE).

Jean-Louis Alexandre,

pour Evolution Martinique, le 15/09/21