La liberté de parole à l’preuve du covid-19

 La liberté de parole à l’preuve du covid-19

Le mardi 20 juin 2023 s’est tenu en Martinique en hommage à Georges GRATANT, un colloque sur le thème de la « liberté de parole à l’épreuve du covid-19 ». L’objectif était de questionner la liberté d’expression à l’épreuve de la COVID-19 et non d’opposer les pro et anti-vax dans un combat de coqs avec ou sans zepon.

La parole légitime s’entend du niveau de compétence scientifique de celui qui s’exprime au regard de son audience publique. Une personne qui est écoutée dans la société et notamment sur les réseaux sociaux et qui n’a aucune connaissance en médecine s’exprimera doctement sur le COVID-19 et sera aussi écoutée qu’un expert chercheur d’autant plus inconnu qu’il passe son temps dans son laboratoire. Les deux paroles s’expriment elles avec la même légitimité entre le savant et l’ignorant? Faut-il faire taire les ignorants qui propagent parfois des inepties comme l’envisageait le projet de loi anti Fake news?

La parole éthique est celle qui est ou non respectueuses des règles juridiques ou morales. Le respect de ces règles est assuré soit par celui qui s’exprime et s’astreint à ce respect, soit par des institutions disciplinaires qui sanctionnent les fautes déontologiques. Tout le monde n’est pas au même niveau non plus. Les journalistes n’ont pas d’institutions disciplinaires et prétendent au respect d’une déontologie alors que les médecins et les fonctionnaires si, au point de s’auto censurer.

La parole financée est la soumission d’un discours scientifique aux intérêts de l’argent au point de détruire la science.

La parole résistante c’est la Guadeloupe et la Martinique le bik du CHUG et le rond-point de la présence Africaine à Dillon. C’est notre taux important de non vaccination.

C’est dans ce cadre qu’st intervenue la Sociologue Juliette Sméralda dont le texte de son intervention est ci dessous.

La « trahison » des élites (intellectuelles et politiques) passe pour être une constante de l’histoire des relations du pouvoir et de ses suppôts, comme le montre l’histoire récente notamment. Le régime nazi, par exemple, a d’abord été soutenu par les citoyens allemands les plus élevés dans l’échelle sociale de leur pays. Plus près de nous, la crise sanitaire a révélé la force de la soumission des élites intellectuelles et politiques à l’autorité supérieure. Cette révélation a tétanisé les chercheurs en sciences sociales qui n’ont eu cesse d’élucider ce « phénomène » qui demeura longtemps une énigme aux yeux de ceux qui ignorent encore la portée considérable des Sciences humaines et sociales dans sa compréhension objective…… Lire la totalité du texte

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