« Nous dénonçons les affirmations qui mettraient en cause l’intersyndicale dans l’agression survenue au CHUM PZQ »

 « Nous dénonçons les affirmations qui mettraient en cause l’intersyndicale dans l’agression survenue au CHUM PZQ »

Intervention de Serge Aribo.

Fort-de France, le 25 Mars 2022

Que s’est il passé ce jeudi 24 mars au CHUM?

Le jeudi 24 Mars s’est produit un incident grave au sein du CHU de Fort-de-France, alors qu’une délégation de l’intersyndicale s’est présentée en vue d’une rencontre avec le nouveau directeur général du CHUM Mr LE BRIERE.

Nous tenons à dénoncer fermement ces faits graves.
L’accès à l’escalier menant à la salle de réunion située au premier étage de l’établissement est contrôlé par des agents dit de sécurité. Ils exigent la déclinaison d’identité de toute personne souhaitant accéder aux services d’administration du CHUM, alors qu’ils ne sont nullement qualifiés pour le faire (Rappel de la loi).

Nous dénonçons ce dispositif démesuré depuis plusieurs mois, car ces agents sont seuls sans jamais qu’un représentant de l’administration soit présent pour contrôler leurs agissements.

Cet important dispositif, d’agents dit de sécurité, déployé est en totale démesure en regard de la situation et crée des crispations inutiles pour tout agent du CHUM qui doit se rendre dans ces services.

Alors que des discussions avaient lieu dans l’escalier entre la délégation de l’intersyndicale et les agents de sécurité les empêchant d’accéder au 1er étage, une agression a été perpétrée au rez de chaussée par l’aspersion d’un produit toxique, non identifié à ce jour.

Ni les agents de sécurité, ni les membres de l’intersyndicale n’ont identifié la personne responsable de cette agression.

Il est important de Rétablir la vérité :
Cette agression a été subie tant du côté des agents de sécurité que des membres de l’intersyndicale dont plusieurs membres ont subi des dommages corporels ayant entrainé des arrêts de travail. Des plaintes ont été déposées par les membres de l’intersyndicale.

L’intersyndicale dénonce l’attitude des agents de sécurité à la suite de cette agression :
• Certains ont proférés des menaces ainsi que des insultes vers les membres de la délégation,
• Un autre a voulu nous frapper avec une chaise au point que ses propres collègues ont dû user de la force pour le contenir,
• L’un d’eux a sorti une arme blanche et a menacé d’aller chercher son fusil dans son véhicule suivi du départ de celui-ci en direction de son véhicule,
• Ces agents se sont ensuite regroupés comme une milice pour en découdre.

Ces faits sont condamnables, et doivent être eux aussi condamnés car exercés par des personnes employées pour soi-disant garantir notre sécurité. Nous nous permettons d’émettre des doutes sérieux sur la qualité et le professionnalisme de ces agents de sécurité employés par un prestataire extérieur au CHUM qui devraient tout comme les agents hospitaliers avoir l’obligation de fournir un casier judiciaire vierge.

Nous avons l impression sérieuse d’avoir été pris dans un guet-apens, commandité par qui ? Dans quel but ? Discréditer la lutte ?
Car le gouvernement, La direction du CHUM, Le préfet et l’ARS qui condamnent promptement et fermement ces faits prennent partie ouvertement pour le prestataire de service et ses employés. Ils gagneraient à chercher la véracité des faits et laisser la justice et les autorités compétentes se prononcer.

(NDLR : En plus du préfet, des ministres et de l’ARS, le président du Conseil Exécutif de la CTM Serge LETCHIMY ainsi que la sénatrice Catherine CONCONNE se sont précipités dans des réactions laissant croire que des membres de l’intersyndicale seraient concernés par ces agressions. Quoiqu’il en soit, les deux parties ont déposé plaintes dans cette affaire sordide aux airs de sabotage du dialogue social.)

Ci-dessous intervention de Serge ARIBO sur RCI

Evolution Martinique, le 25 mars 2022

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