Traitements alternatifs Covid : Le directeur de l’ARS Martinique se réfugie derrière l’OMS

 Traitements alternatifs Covid : Le directeur de l’ARS Martinique se réfugie derrière l’OMS

Un point presse était organisé au plateau sportif MJCA de la commune du vauclin ce vendredi 10 septembre à 10h00. Une réunion qui s’est déroulée au milieu du centre de vaccination et où étaient présent tous les candidats à la vaccination, le personnel municipal qui tenaient le lieu, les journalistes, membres de l’ARS.

À la question d’une des journalistes sur la possibilité de lever le voile sur les traitements alternatifs, le directeur de l’ARS ferme la porte d’un revers de main pour l’ouvrir sur la seule solution vaccinale.

Malgré les témoignages de plus en plus nombreux des médecins et des personnes guéris par ces traitements le Directeur de l’ARS répond que : « Les traitements auxquels vous faites références n’ont pas prouvés leur efficacité, si vous regardez les recommandations de l’OMS, les recommandation d’un groupe scientifique qui s’appelle Cochrane qui a analysé toutes les études il est considéré que le niveau de preuve n’est pas suffisant. » Le directeur de l’ARS Jérôme viguier embraye tout de suite sur la seule solution vaccinale qui selon lui permet d’éviter d’avoir la maladie et une efficacité claire. Sauf, que que la vaccination si elle peut empêcher de développer les formes graves elle n’empêche surtout pas d’avoir la maladie. À cet effet, nous nous posons la question à savoir comment est-ce possible, durant cette forte vague, de ne pas essayer à grande échelle, en parallèle de la vaccination les traitements alternatifs pour lesquels les molécules sont connues depuis très longtemps et ne représentent aucun danger significatif ?

Intervention audio du directeur de l’ARS. Désolé pour la qualité sonore.

Coronavirus : L’OMS finalement pessimiste sur la vaccination pour venir à bout de la pandémie

C’est le titre d’un article, 20 minutes santé, paru ce même jour qui semble prendre le contre pied du directeur de l’ARS Martinique. Les nouveaux variants plus contagieux, principalement Delta, ont changé la donne et laissent désormais penser que la maladie restera de façon endémique. A l’époque, même si le variant détecté initialement en Inde sévissait déjà, « il n’y avait pas une telle émergence des variants plus transmissibles et plus viraux », a fait valoir le responsable sanitaire onusien lors d’une conférence de presse ce vendredi.

Un vaccin et la question des doses supplémentaires pour avant tout « empêcher les formes graves »

En conséquence, Hans Kluge le directeur de l’OMS a appelé à « anticiper pour adapter nos stratégies de vaccination », notamment sur la question des doses supplémentaires.

il semble désormais illusoire d’atteindre l’immunité collective uniquement grâce aux vaccins

Cependant, un niveau très élevé de vaccination reste aussi indispensable « pour réduire la pression sur nos systèmes de santé qui ont désespérément besoin de traiter les autres maladies que le Covid », a souligné Hans Kluge vendredi.

L’immunité aussi par l’infection naturelle

Nos dirigeants semble être sourds à l’idée d’une immunité naturelle après une infection mais il est démontré que désormais dominant, le variant Delta est jugé 60 % plus transmissible que le précédent (Alpha) et deux fois plus que le virus historique. Or, plus un virus est contagieux, plus élevé est le seuil nécessaire à l’immunité collective, c’est-à-dire le seuil de personnes immunisées au-delà duquel l’épidémie cesse. Celle-ci peut s’obtenir via les vaccins ou l’infection naturelle.

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